01-Code Pénal n° L227/22 (rappel).
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02-Notre Lettre de plainte : Outil pour que cessent les dérives
03-Notre Lettre-Refus des bandes-annonces violentes au cinéma.
04-AGIR : donner l'exemple.
Rien n’est pire, pour un ENFANT qui est témoin d’un spectacle violent à la télévision, que de
voir ses PARENTS sans réaction, ne trouvant pas cela choquant, se complaisant devant ce spectacle !
En tant que parents responsables, refusons de cautionner, par la visualisation et la consommation,
tout ce qui abîme nos enfants.
Refusons d'acheter tout ce qui est promotionné
par la violence, le sexe et le non-respect
Suite aux actions qu’elle avait menées en faveur de la protection de l’Enfance à la télévision
et notamment son intervention au colloque "L’impact de nouvelles technologies sur les mineurs"
à Chamonix, le 3 novembre, « Enfance-télé : Danger ? » a été avertie très tôt par le CSA
d’une nouvelle campagne de sensibilisation …..
«A la télévision aussi, des signaux sont là pour nous aider à protéger nos enfants. Respectons-les.»
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05-Une télévision toujours plus violente
(cliquer sur l'image)
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06-Exiger du C.S.A des sanctions pénales pour les infractions constatées
C’est son rôle et sa responsabilité et pourtant !
Agnès Vincent, sage chargée de la Protection de l’Enfance au CSA répondait en novembre 2009 à La Croix : « La violence fait partie de notre monde, nous ne réclamons pas une télévision aseptisée. Faut-il empêcher les adultes de regarder certains programmes pour protéger les enfants ? Je ne le crois pas !
Madame Christine KELLY, une des 9 sages du CSA, interrogée à propos du laxisme de la signalétique actuelle qui avait présenté un -10 (fugitif) pour un téléfilm montrant la lente agonie d’un homme que l’on venait d’abattre, a répondu qu’on voyait pire sur Internet et que de toutes les façons, c’était une histoire d’éducation, qu’il incombait aux parents d’y veiller.( Europe1, le dimanche 11 juillet à 11h45)
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07-Comment fonctionne le CSA?
Le C.S.A. est composé de 9 sages.
1 sage sur 9 est chargé de la Protection de l'Enfance :
Est-ce suffisant ?
Sanction ou pas sanction ?
Le CSA visionne 50 000 heures d'émissions chaque année
Quand une dérive doit être jugée, toute décision doit être votée à la majorité,
autant dire que rares sont les dérives sanctionnées.
- Quels peuvent être les freins ?
- Quelles sont les attributions des autres sages ?
- La valeur : « création » ne l’emporte- t’elle pas sur la « Protection » ?
Les sages ont- ils une formation particulière en relation avec la Protection de l’Enfance ?
Même pour les plus motivés, le visionnage de ces 50 000 heures de toutes sortes de spectacles violents ne tend - t’il pas à rendre banale la violence omniprésente ? à penser que l’on a toujours vu PIRE AILLEURS et au final, à y être MOINS SENSIBLE ?
LES SANCTIONS GAGNERAIENT A ETRE RENDUES PUBLIQUES.
Des sanctions médiatisées auraient un véritable effet, autant préventif que réparateur.
08-Comment se comporte le service public ?
Que pensez-vous de l’orientation de France 2 et France 3 vers les spectacles de début de soirée violents, voire très violents ?
On pouvait espérer que France Télévision, libérée de la « dictature de l’audimat» par la suppression de la publicité après 20h30, allait faire évoluer ses programmes vers plus d’humanisme et de qualité !
(Lettre ouverte à Rémy PLIMLIN (nouveau président de france télévision)
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09-La redevance : à quoi sert-elle ?
La redevance fournissait avant 2010, les 2/3 des ressources de l'audiovisuel public. Notre avis
L'état est 100% actionnaire de France Télévision et de Radio France. lettre Ministres juillet 2010
Chaque contribuable qui paie la redevance est donc un citoyen actionnaire.
A ce titre, il serait juste que l'argent public soit utilisé pour le bien public avec un véritable respect du cahier des charges, avec une émulation des Télévisions et radios publiques vers les valeurs sociales et civiques, vitales pour notre démocratie.
L'audiovisuel public est redevable d'une qualité et d'une éthique dignes d'un service public.
La redevance est obligatoire, le respect du public l’est aussi.
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10-Qu’est-ce que l'Audiovisuel public ? Ce sont les radios et les télévisions publiques
(cliquer sur l'image)
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11-Faire pression sur les élus et futurs élus.
(lettre aux Ministres et Présidents de groupes parlementaires)
Les parlementaires et leurs priorités ???
Les Droits de l’Enfant occupent la 11è place sur 14. Résultats?
La liberté de communication (loi de septembre 1986) a écrasé la Protection de l’Enfance
La télé violence a engendré un mode de reproduction
ultraviolent INSOUTENABLE pour notre société
Si les enfants sont une cause secondaire, nous nous en souviendrons !
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12-Se faire entendre des décideurs.
- Lettre ouverte à l’ONU (mars 2009) suivie de la réponse de Nadine MORANO
- Réponse ouverte à Nadine MORANO (juillet 2009)
- Intervention à l’UNESCO (déc. 2009)
- Audition particulière aux ETATS GENERAUX de L’ENFANCE
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13-A propos de la publicité
L'ARPP a remplacé le BVP (Bureau de vérification de la publicité) depuis le 25 juin 2008
L'ARPP est un organisme de régulation visant à
promouvoir une publicité saine, véridique et loyale ainsi qu'une communication ...
qui n’exploite pas la fragilité et la vulnérabilité des enfants.
la publicité télévisée ne doit pas exploiter " l'inexpérience " ou la "crédulité" des mineurs
pour les "inciter" directement à l'achat d'un produit ou d'un service (Art 16).
L'ARPP veille au respect de la décence et de la personne humaine en publicité
L'ARPP est chargé de contrôler à priori tous les spots tv .
Le CSA est quand à lui, chargé de contrôler à posteriori tous les spots télé en France.
Quand la publicité dérive…AGISSEZ…
Vous pouvez faire pression sur les MARQUES qui sont promotionnées par
des PUBLICITES choquantes, violentes, dégradantes.
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14-L’union fait la force…
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15-Adresses utiles.
N’oublions pas aussi d’écrire pour féliciter, faire part de notre enthousiasme pour une BONNE EMISSION
Voici les adresses des télévisions et des principales radios :
(cliquer sur l'image)
Le -10 ans en France correspond généralement au -14 ans dans les autres pays.
Et le -12 ans… au -16 ans.
De surcroît, le -10 ans disparaît après quelques secondes, la petite enfance
est obligatoirement exposée à la violence
Pourquoi fait-on disparaître le -10 ?
INFO : Un signe à l'écran fait baisser de 35 % l'audimat, d'où le laxisme de cette signalétique
qui protège « surtout l’intérêt des chaînes de télévisions
L'appréciation "tout public" (pas d'avertissement à l'écran) présente trop souvent des scènes
sexuelles ou violentes et le public n'est pas averti du tout.
Les chaînes en usent et abusent.
Facteur aggravant : depuis 2003 : Le mot "interdit" a disparu : La protection disparaît
en même temps.
« Déconseillé » qui le remplace signifie : "vous pouvez regarder, on vous aura prévenus."
Loin d’aider les parents à protéger leurs enfants,
cette signalétique entame et restreint leur autorité.
Un exemple : le film " Scream " est interdit en salle
• aux -12 en France,
• aux -16 en Allemagne et aux Etats-Unis,
• aux -18 en Angleterre.
Autre exemple tiré du rapport de Blandine KRIEGEL (décembre 2002)
Pour 100 mêmes films visionnés au niveau européen,
l'ANGLETERRE en juge 20 % "tout public"
en conséquence 80 % des films présentent une signalétique à l’écran.
LA France EN JUGE 80% "tout public».
Seulement : 20 % des films présentent une signalétique à l’écran
Cette signalétique ne peut remplacer la vigilance des parents.
C'est un outil d'alerte qui n'est pas vraiment ajusté à l'âge des enfants.
Parents : Appréciez vous-mêmes et protégez vos enfants !
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La graduation est proportionnelle au nombre de violences montrées, mais elle est sous-cotée
pour des raisons commerciales et joue son rôle de Protection de l'Enfance insuffisamment.
- Les films signalisés - 12 ans sont majoritairement des films américains (violence).
- Les films signalisés - 16 ans sont majoritairement des films français (sexe)
Cette signalétique est attribuée à l'intérieur des chaînes TV par des représentants
du marketing et de la distribution.
Les représentants de la Protection de l'Enfance (parents, spécialistes, défenseurs)
en sont exclus.
L'intérêt de la chaîne est primordial, l'enfant n’est qu’une cible
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Rapport de Sophie JEHEL: Enfants, parents, médias et société du risque.
21- La défenseure des Enfants parle de la pornographie
2002
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Claire BRISSET
Défenseure des enfants, et auteur du rapport :
" les enfants face aux images et aux messages violents…
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" La pornographie est une autre violence "
" Les enfants sont des personnes en construction, ils ne sont pas prêts à tout voir ni à tout entendre. Il faut donc les protéger des images qui les agressent.
Or, la pornographie est une autre violence à leur encontre : il faut empêcher qu'ils y aient accès. Mais le problème est plus vaste. Et la télévision n'est pas la seule en cause : avec Internet et les jeux vidéo, les enfants baignent dans un monde d'images et de sons qui peuvent les agresser.
Dans le rapport que j'ai remis au ministre de la Justice, j'ai proposé la création d'une instance de contrôle chargée de la protection des mineurs qui serait commune à tous les médias : télévision, cinéma, publications, cassettes vidéo et jeux vidéo. C'est le seul moyen d'avoir une protection efficace.
Mais la réglementation ne peut pas tout faire. Les familles aussi ont un rôle pour doser l'accès des enfants à la télévision. Et les enfants pourraient apprendre à l'école comment décrypter les images, afin de savoir que ce qu'ils voient à la télévision ou sur Internet, ce sont souvent des images fabriquées. "
La Commission de classification des œuvres cinématographiques vient de rendre public son premier rapport d’activité.
Plus de 86 % des 1018 œuvres cinématographiques visionnées entre le 1er mars 2004 et le 1er mars 2005 ont été classées autorisées pour "tous publics".
Moins de 5% des films ont été assortis d’un avertissement,
un peu plus de 6% ont été interdits aux mineurs de 12 ans
et un peu plus de 2% ont été interdits aux mineurs de 16 ans.
Un seul a fait l’objet d’une interdiction aux mineurs de 18 ans (9 songs de M. Winterbottom).